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Le documentaire Web Écologie sonore est une investigation interactive de notre environnement sonore menant à une sensibilisation et à une prise de conscience de celui-ci. Les quatre « paysages sonores » – terme du compositeur et environnementaliste canadien R. Murray Schafer – constituent une expérience immersive unique, une balade multimédia ludique. Ils comprennent une quinzaine de portraits vidéo présentant divers protagonistes dans leur rapport aux sons, des environnements sonores inédits et des pistes de réflexion. Le tout crée de véritables parcours évoluant et se modifiant au gré des choix de l’internaute, formant une expérience en soi, un véritable échange entre l’œuvre et le public.
Direct Link: http://www.onf.ca/film/ecologie-sonore-bande-annonce
The thriving Midwestern family farm is no longer, having been choked by industrialised agriculture and replanted with subdivisions. A shifting economy, combined with an old-fashioned lifestyle that doesn’t translate from generation to generation, is forever altering the landscape.
Danny Wilcox Frazier was born and raised in Iowa. He loves the place and worries over its lost way of life, even as he knows what it feels like to be a young man and want to leave. Carrying one camera and one lens, Frazier walks Iowa’s gravel roads, gets his feet wet in the milking barn, pulls up a stool in the small-town bar. Through black-and-white photographs, he makes a record of his own emotions as he travels through the state. What results is a complex portrait of a well-loved American landscape at a time of enormous cultural change.
Direct Link: www.mediastorm.com/driftless-stories-from-iowa
Le lexique du Pro (Mise à jour)
08/05/2008
Posted in Un oeil sur...![Gear-Holubowicz-Guillo](https://geraldholubowi.cz/wp-content/uploads/2008/08/Gear-Holubowicz-Guillo.jpg 768w, https://geraldholubowi.cz/wp-content/uploads/2008/08/Gear-Holubowicz-Guillo.jpg)
Parce que toute profession dispose de son propre vocabulaire, les photographes ne font pas exception.
Je me colle donc à l’exercice du lexique, qui loin de tout expliquer, permet une meilleure compréhension de cet univers (impitoyable…). Voici donc les coulisses lexicales françaises des professionnels de la profession.
Photographe : Le photographe est celui qui « prend » une photographie avec un appareil de prise de vue. Il en est généralement considéré comme l’auteur parce qu’il en construit l’apparence comme tout artiste. Il peut être photographe amateur ou photographe professionnel s’il gagne sa vie avec son art.
Photojournaliste : Le même, sauf qu’en théorie il n’est pas auteur, pas amateur, qu’il tente de gagner sa vie et qu’au lieu de faire de l’art, il transmet de l’information. Son travail est destiné à être publié dans les journaux, les magazines et maintenant sur Internet. En bref, c’est un journaliste qui écrit avec son appareil photo.
Photographe de célébrité : C’est le gars qui se défend d’être un Paparazzi “parce qu’il ne rentre pas dans la vie privée des stars, lui”. Il ne fait que de l’officiel, du Red Carpet. Le dimanche il part s’isoler en forêt pour hurler le nom des célébrités qu’il devra photographier la semaine d’après (un véritable entraînement !). Vous le croiserez transportant une échelle proportionnelle à sa taille.
Paparazzi : C’est moralement l’extrême opposé du “war shooter” mais il dispose d’autant de qualités. Il doit être patient, calme, réfléchi et méthodique, avoir l’instinct du prédateur, ne pas avoir de scrupules particuliers. Accrocheur et débrouillard, il risque aussi sa vie pour une image (si si… testez la confrontation avec le bodyguard de Beyonce ou le slalom à vélo dans les rues de New York, vous verrez!).
Boîtier : Pas de photographe sans boîtier. Dans un groupe de photographe, on se compare les boîtiers, on les regarde, on les tâte, on en parle, on les caresse, on en prend soin. Le boîtier est toujours associé à l’optique.
L’optique : Pas de boîtier sans optique. Dans un groupe de photographe, on se compare les optiques, on les regarde, on les tâte, on en parle, on les caresse, on en prend soin. Celui qui a l’optique la plus longue est très souvent le meilleur photographe du groupe… uhm… faut que je relise Freud moi !
Transmettre : Au Moyen Age (années 80) on faisait un rouleau (c’est-à-dire 36 photos ou une pellicule), on donnait ce rouleau à l’agence et s’était terminé. C’était ça transmettre. Aujourd’hui, 21ème siècle, on fait des photos (300, 400, 1000 en fonction de la carte mémoire dont on dispose et du sujet), on rentre, on édite les 300, 400 ou 1000 photos (deux heures de boulot), et on les envoie (encore 30 minutes). C’est ça transmettre. Terminer à deux heures du mat’ après 15 heures de boulot. Merci la technologie.
Plaque : C’est une photo. On dit “c’est une belle plaque”, entendez par là, c’est une bonne image, une bonne photo. Vestige de l’époque ancestrale ou la pellicule photo était une plaque de verre ou de métal et faisait 20cm sur 20cm. (truc de dingue!).
Paru : Phénomène rare et sporadique pour certains, chose commune et sans saveur pour d’autres, la “paru” ou parution est une photo publiée dans un journal ou magazine.
Double : Souvent accompagnée d’un coup de fil et d’un “bon boulot coco”, la double est une photo publiée sur deux pages centrales dans un magazine.
Couv’ : Invariablement accompagnée du « blop » du bouchon de champagne qui vient de sauter, la couv’ est un peu la consécration du photographe. Quand il fait une couv’, le photographe devient le Roi du Monde pendant dix minutes. Rien ne peut lui arriver. Sauf en faire une deuxième.
Crédit : N’est pas forcément ce que le photographe fauché demande à son banquier pour acheter un boîtier neuf, mais plutôt la mention du copyright qui accompagne une photographie dans la presse. Le crédit se trouve souvent sur le bord de l’image en tout petit à la perpendiculaire du texte normal. Le crédit force donc tous les photographes du monde à lire les magazines de travers avec de grosses lunettes et un rictus tordu.
Agence photo : Entreprise de presse fondée pour vendre les images des photographes. Il y a les grosses agences et les petites. Les Grosses mangent les petites pour grossir encore plus et devenir invincibles. Les petites prient pour que ça s’arrête !
Collectif photo : Association de photographes qui partagent les frais pour faire des photos. Le collectif offre toujours un regard « décalé », « en marge » et « analyse » la société contemporaine. Les photographes de collectifs participent à des expos, des colloques, des meetings et discutent beaucoup de leurs projets pour les vendre. Ils sont courageux et obstinés.
Agence filaire : 24/24, 7/7, le fil de l’info continu. Il y en a trois mondiales, AFP, AP Reuters. Leurs photographes sont partout, au Liban, en Tchétchénie, à New York, Paris ou Londres, ils font tout, les jeux Olympiques, les élections, les faits divers. Tout. Leurs photos sont partout. Partout ! Journaux, Magazines, Hebdo, Mensuels, Trimestriels. Ces agences ne ratent rien !
Photocall : Un type, généralement quelqu’un de connu, arrive devant une forêt d’objectif et se fait hurler dessus pendant le temps de la prise de vue. Complètement assommé par la violence des flashs et le beuglement des photographes, le people est souvent évacué par une PR toute en talons.
Red Carpet : Synonyme de Photocall, le Red Carpet est généralement l’évènement le plus couru de la ville, il a lieu avant un autre évènement (Première ou Gala) et la star se déplace sur une moquette rouge neuve de 10cm d’épaisseur. Même concept, les stars les plus aguerries évitent cependant le KO technique et rampent jusqu’aux équipes TV, plus calmes pour une interview prime time.
PR : Blonde ou brune, brushée, perchée sur de hauts talons, un téléphone portable en main, une liste (vide) dans l’autre. La Public Relation, ou Attachée de Presse est souvent une jeune femme inexpérimentée ou une femme mûre énervée (car expérimentée). La stratégie de la PR : faire croire aux photographes qu’ils sont super et qu’elle fait tout pour les aider sans jamais lever le petit doigt pour eux. Son leitmotiv, sortir la star de l’enfer du Red Carpet.
War shooter : Cavalier solitaire à l’image de Mickael Knight dans K2000, le War shooter parcours le monde pour couvrir les conflits qui secouent la planète. Il n’est reconnu que dans les festivals, par les professionnels qui se soucient encore de ce que peut être une vraie bonne information. Il vit des choses incroyables en reportage, du coup la vie normale lui parait parfois un peu fade. S’il en existe un marié depuis vingt ans avec la même femme ou le même homme, avec deux enfants une belle maison, un chien et une Volvo… eh ben chapeau bas! C’est une espèce en voie de disparition. Et c’est bien dommage.
Turtle : Progéniture de l’escabeau et de l’échelle. La “Turtle” promène son corps de plastique trapu dans tous les endroits où vous aurez besoin d’elle. Pour vous asseoir, grandir de 20cm ou tout simplement frapper un… non attendez c’est pas fait pour ça… la “turtle” est LE instrument du photographe qui veut prendre des centimètres sans prendre de poids.
La Liste : La liste est au photographe d’évènementiel (ou de Red Carpet on peut dire les deux mais pas Paparazzi) ce que le ticket est à l’assuré social… il détermine sa position dans la queue, longue, longue, très longue qui le sépare de son but ultime : l’emplacement, le spot, le premier rang. La liste est tenue à tour de rôle par le dernier photographe venu mettre son nom dessus. La liste démarre avec celui qui arrive le premier à un évènement… parfois près de 14 heures avant… Mais la liste ne sert à rien d’autre et si la PR a une liste différente où le photographe n’est pas inscrit… le photographe peut rentrer à la maison.
La Photo Manipulée…
07/17/2008
Posted in ReflexionsQuatre missiles pointant vers le ciel pour incarner la puissance de l’Iran. Voilà le message que cette image distribuée par Sepah News, l’organe de presse officiel Iranien, était chargé de transmettre au reste du monde. L’enjeu pour la République Islamique d’Iran était capital: démontrer à Israël et ses voisins qu’il était bien en mesure de frapper où et quand bon lui semblait. Une guerre psychologique aux enjeux terribles. Lorsque l’AFP distribue les clichés mercredi dernier, l’image fait immédiatement le tour du web et des publications. Trop vite… Sur une capture vidéo prise au même moment à un angle identique et sur une photo prise quelques secondes après, on s’aperçoit que ce ne sont que trois des quatre missiles qui ont été lancés. Mahmoud Ahmadinejad se serait il mis à Photoshop? Il semblerait bien. Jeudi l’AFP publiait un correctif mais trop tard, nombre de publications comme le Los Angeles Times, le Financial Times et le Boston Globe avait mis à la une cette image de propagande.
L’agence filaire Française a évidement été la cible de toutes les attaques. Négligence, influence, manque de professionnalisme… Tout a été bon pour surligner LA faute suprême.
Une tite ‘nalyse d’image
Évidement la plupart des journaux ont fait preuve de pédagogie en publiant, dès le vendredi, un correctif largement illustré, appuyé des analyses d’usage sur la déontologie journalistique en vogue dans leur canard.
Le premier à avoir levé le lièvre semble t’il serait Little Green Footballs et ce, dès mercredi. Quant aux éditeurs de Getty, l’agent US de l’AFP, aucune chance qu’ils ne relèvent la manip puisque d’après le director of photography Pancho Bernasconi le flux AFP arrive à part et que personne n’y jette même un oeil… Le missile manquant photoshopé avait donc toutes les chances d’atteindre (paradoxalement) son but.
Si la photo est un instrument de témoignage, elle est également un instrument de propagande que toutes les démocraties ou dictatures ont souhaité mettre à leur service pour coroborer leurs stratégies (remember Colin Powel présentant les camions d’armement chimique Irakien ou JFK montrant les missiles cubains?).
Et là, aujourd’hui, nouvelle info, qui démontre à quel point le sujet de la guerre en Irak est devenu une affaire sensible aux États Unis, que le regard porté par le public Américain sur la situation Irakienne est à la fois erroné et manipulé et enfin combien il est important pour l’administration en place de conserver une apparence de contrôle d’une situation déjà incontrôlable.
Le photojournaliste Zoriah ( Zoriah Miller de son nom complet) s’est vu retiré son accréditation “embedded” (journaliste embarqué avec l’armée US). En cause: la violation des conditions d’embarquement à savoir, la non publication de photos de Marines mort au combat. Le photographe qui s’explique sur PDN raconte qu’il avait posté une image sur le blog Warshooter, ne pensait avoir violé aucune règle et estimait par ailleurs que montrer les soldats distribuer des friandises aux enfants Irakiens n’était qu’un aspect (tronqué) de la réalité.
La preuve qu’en matière de manipulation d’image, photoshop contrairement à la censure laisse une chance à la vérité de surgir un jour.
Une Nouvelle Approche… les Emmy Awards du multimedia (suite)
07/16/2008
Posted in bulb NewsEt voila la suite des nominés, de très belles productions à consulter d’urgence!
Mogadishu Madness (Current.com)
Producer/Correspondent: Christof Putzel
Correspondent: Kaj Larsen
The Fight for Iraq (MSNBC)
Correspondent: Richard Engel
Director, Interactive Projects: Paige West
A Nation Divided (Washingtonpost.com)
Videojournalist:Travis Fox
After the Destruction (Washingtonpost.com)
Videojournalist:Travis Fox
Living with PTSD (Washingtonpost.com)
Senior Videojournalist: Benedict de la Cruz
Multimedia Producer: Nancy Donaldson
NEW APPROACHES TO NEWS & DOCUMENTARY PROGRAMMING: DOCUMENTARIES
From Russia with Hate (Current.com)
Producer/Correspondent: Christof Putzel
Afghanistan: The Other War (PBS – FRONTLINE/World)
Executive Producer: David Fanning
Senior Producer: Michael Sullivan
Senior Interactive Producer: Jackie Bennion
Producer: Olly Lambert
Reporter: Sam Kiley
Series Executive Director: Sharon Tiller
Interactive Designer: Rebecca Grey
The Marlboro Marine (Los Angeles Times/MediaStorm.org)
Executive Producer: Brian Storm
Producer: Chad Stevens
Photojournalists: Luis Sinco, Mary Cooney, Alan Hagman
Uprooted (Mercurynews.com)
Executive Producers: Richard Hernandez, Geri Migielicz
Producer: Dai Sugano
Reporter: Julie Patel
Life in Transition (Nytimes.com)
Executive Producer: Ann Derry
Senior Producer: David Rummel
Reporter: Manny Fernandez
Videojournalist: Brent McDonald
NEW APPROACHES TO NEWS & DOCUMENTARY PROGRAMMING: ARTS, LIFESTYLE & CULTURE
40 Years of Respect (Detroit Free Press)
Senior Videographer: Mandi Wright
Reporter: Kelly L. Carter
Online and Video Executive Producer: Nancy Andrews
Senior Video Producer: Kathy Kieliszewski
Video Producers: Brian Kaufman, Mandi Wright
Director of Videographer: Craig Porter
Videographer: Elisha Anderson
Interactive Designer: Brian Todd
Picture Editor: Diane Weiss
Dubai: Night Secrets (PBS – FRONTLINE/World Rough Cut)
Executive Producer: Sharon Tiller
Senior Producer: Stephen Talbot
Co-Producer: Sachi Cunningham
Reporter: Mimi Chakaroua
Senior Interactive Producer: Jackie Bennion
Moscow’s Sex and the City (PBS – FRONTLINE/World)
Executive Producer: David Fanning
Senior Producer: Sharon Tiller
Reporter: Victoria Gamburg
Series Editor: Stephen Talbot
Senior Interactive Producer: Jackie Bennion
Interactive Designer: Rebecca Grey
Georgie James (NPR – Project Song)
Senior Producer: Bob Boilen
Senior Supervising Producers: Anya Grundmann, Joe Matazzoni
Producer: John Poole
Supervising Producers: Anya Grundmann, Joe Matazzoni
The First Ones by Jake Paltrow (The New York Times Magazine)
Executive Editor: Gerald Marzorati
TV Free Burning Man (Current.com)
Executive Producers: Justin Gunn, Mark Rinehart
onBeing (washingtonpost.com)
Producer: Jennifer Crandall
Interactive Designer: Jesse Foltz
NEW APPROACHES TO NEWS & DOCUMENTARY PROGRAMMING: REGIONAL NEWS COVERAGE
Pit Bulls: Companions or Killers? (Detroit Free Press)
Photographer: Rashuan Rucker
Reporter: Ben Schmitt
Video Producer: Kathy Kieliszewski
Video Executive Producer: Craig Porter
Interactive Designer: Brian Todd
Coney Island: An Uncertain Future (Getty Images Multimedia)
Producer: Rick Gershon
Into the 25th Hour (Mercurynews.com)
Executive Producers: Richard Hernandez, Geri Migielicz
Reporters: Edwin Garcia, Mike Zapler
Photojournalist: Dai Sugano